La ville aux dos d’éléphants - Éditions de l'Isatis

Roman graphique | 22 x 24,5 cm • 56 pages | 2019 | Papier: 978-2-924769-78-2 • 19,95$ | PDF: 978-2-924769-79-9 • MP3: 978-2-925088-72-1 • EPUB avec audio: 978-2-925088-92-9 • 14,99$

Griff

La ville aux dos d’éléphants

Une fable écologique

Écrit par Christine Nadeau

Illustré par Camille Pomerlo

Collection Griff

À partir de 11 ans

 

Un jour, on découvre une roche dans la ville. Ce minerai, c’est de l’amiante, de l’or blanc. Un an plus tard, l’exploitation minière commence, un chemin de fer est construit. La ville et ses habitants ne seront plus jamais les mêmes…

 

Mots-clés
environnement, maladie, science et technologie.

Prix littérairesPrix Illustration jeunesse 2020, catégorie Relève, du 32e Salon du livre de Trois-Rivières
Prix Hubert-Reeves 2020, catégorie Jeunesse
Sélection Communication-Jeunesse, septembre 2022 - Livre audio
Prix Espiègle 2020
White Ravens 2020
Finaliste du prix Tamarac - Forêt de la lecture 2021
Sélection Communication-Jeunesse, printemps 2020

Extrait de La ville aux dos d’éléphants - Éditions de l'Isatis

Revue de presse

Christine Nadeau invite le lecteur à découvrir les revers de l’industrie minière au Québec. Sous forme de fable, elle raconte l’histoire des habitants de Thedford Mines et d’Asbestos; une histoire méconnue à notre avis. Cet album documentaire est supporté par une recherche rigoureuse qui a su être vulgarisée adéquatement par l’autrice.
Festival de littérature jeunesse de Montréal

Un cultivateur trouve une roche étrange qui suscite la curiosité de tous. Il vient de trouver de l’or blanc, de l’amiante. La petite municipalité se métamorphose afin d’extraire cette ressource naturelle. Les paysages changent laissant place à des dos d’éléphants. Les ouvriers souffrent de plus en plus. L’or blanc n’est pas bénéfique pour tous.

Les nombreux prix remportés (Prix Hubert Reeves, Prix illustration jeunesse du salon du livre de Trois-Rivières et finaliste du prix Espiègle) atteste de la qualité de La ville aux dos d’éléphants. Christine Nadeau invite le lecteur à découvrir les revers de l’industrie minière au Québec. Sous forme de fable, elle raconte l’histoire des habitants de Thedford Mine et d’Asbestos; une histoire méconnue à mon avis. Cet album documentaire est supporté par une recherche rigoureuse qui a su être vulgarisée adéquatement par l’autrice. Ajoutons que les illustrations de Camille Pomerlo supportent le texte avec justesse et puissance.
Page à page

Il y a longtemps, dans la région de ce qui est maintenant Thetford Mines, vivait un cultivateur qui, se promenant dans la cam­pagne, découvrit une pierre de laquelle se détachaient des filaments. Ces fils s’avérèrent être de l’amiante, une ressource fort recher­chée par les ingénieurs à l’époque. De riches étrangers décidèrent d’exploiter les terres du village, promettant une nouvelle ère de prospérité à ses habitants …

Hybride entre l’album et le documentai­re, cette fable écologique raconte l’histoire de Thetford Mines, bien qu’elle puisse aussi trouver écho dans plusieurs autres villes du monde. Christine Nadeau nous délivre ici un récit humain empreint d’un côté tragique. Au lieu d’énoncer simplement les faits, l’auteure nous raconte l’indicible, nous saisit avec son portrait glauque de la situation, ce qui nous rapproche de la douleur des villageois.

[…] Les illustrations sombres aux allures enfantines de Camille Pomerlo font ressentir encore plus le drame des Thetfor­dois : en analysant les images, l’on décou­vre souvent l’horreur dissimulée derrière l’exploitation de l’amiante.

Enfin, pour approfondir le sujet, un dos­sier documentaire clôt l’histoire. Une lecture instructive sur une réalité moins connue du Québec.
Françis Thibeault, Lurelu, Automne 2020

Pour ne pas que les enfants ignorent ce qui se cache sous ces montagnes, elle raconte ici l’histoire du cultivateur qui a trouvé une roche pleine de soyeux fils blancs sur sa terre.

Et de ses descendants, morts d’avoir travaillé l’amiante, si dangereux pour le système respiratoire.

Efficace et utile, alors qu’Asbestos veut changer de nom.
Marie Allard, La Presse

Il était une fois un cultivateur qui labourait son champ. Il remarque alors une roche spéciale, d’où se détachent des fils blancs. Des fibres qui résistent au feu! Très vite, on creuse le sol, des centaines de mineurs fouillent chaque recoin pour en retirer l’or blanc, qu’on appelle l’amiante. On va même jusqu’à vider un lac pour y creuser des tunnels! Le travail est difficile, peu payé et dangereux. Cette histoire, c’est celle de Thetford Mines, une ville où l’on remarque encore aujourd’hui de nombreux «dos d’éléphants», d’immenses montagnes de débris miniers. Un livre magnifiquement illustré qui te permettra d’en apprendre beaucoup sur cette ville située à une heure seulement de Québec.
Jolyne Rodrigue, Le Soleil

En plus de faire voir à merveille l’histoire, les illustrations de Camille Pomerlo dans La ville aux dos d’éléphants traduisent tout son savoir-faire, et ce, grâce à son style personnel et unique. Elle réussit un véritable tour de force en illustrant de façon juste et touchante un sujet à la fois dur et aride, soit les mines d’amiantes à Thetford Mines, par la variété des plans, le jeu des proportions et le travail de recherche important. Dans cet album étonnant, les émotions se lisent sur les visages et les nuances de gris, de même l’audace du vert, créent une ambiance qui renforce la crédibilité de cette histoire. Le jury souligne au passage l’évolution du style de Pomerlo qui s’approfondit depuis La princesse qui voulait devenir générale.
Jury du Prix de l’Illustration Jeunesse du Salon du livre de Trois-Rivières

La bibliomaniaque vous propose une fiche pédagogique pour exploiter La ville aux dos d’éléphants pour les jeunes du 3e secondaire!