Marie Guyart – Mère Marie de l’Incarnation
de Sylvie Roberge
illustré par Isabelle Morello
Marie Guyart, Mère Marie de l’Incarnation, est une femme forte à qui le travail n’a jamais fait peur. D’abord épouse et mère, elle devient rapidement veuve et se voit dans l’obligation de reprendre l’entreprise de son mari, qu’elle dirige de main de maître. Malgré toutes ses activités, Marie ressent un vide. Elle ne pourra le combler qu’en répondant à l’appel de Dieu qu’elle entend depuis sa tendre enfance. C’est en tant que Mère Marie de l’Incarnation que Marie Guyart viendra en Nouvelle-France. Elle supervisera la construction du grand couvent de la congrégation des Ursulines où elle consacrera sa vie à l’éducation des jeunes filles françaises et amérindiennes. Une femme d’exception trop souvent oubliée par les livres d’histoire.
Extrait
« Trois ans après avoir débarqué à Québec, Marie de l’Incarnation et ses compagnes emménagent dans leur monastère. Même si les travaux ne sont pas encore tout à fait terminés, Marie déclare avec fierté :
-Notre nouvelle maison est toute de pierres. C’est la plus belle et la plus grande qui soit en Canada pour la façon d’y bâtir!
L’édifice de trois étages est situé dans la haute ville. Marie s’est inspirée du monastère de Tours pour en dessiner les plans. À la fois architecte et chef de chantier, elle a supervisé la construction du bâtiment et contrôlé les livraisons de sable, de chaux, de briques et de pierres. Les chambres occupées par les religieuses sont séparées par de minces cloisons de bois. Au bout du dortoir, une cheminée assure le chauffage. Mais, même en brûlant cinq ou six bûches à la fois, ce système ne leur permet pas de se protéger du froid.
Malgré ces conditions de vie très difficiles, les Ursulines accueillent davantage d’élèves. Une bonne partie des filles françaises de la haute et de la basse ville de Québec fréquentent le couvent quand il n’y a pas de tempêtes de neige ou que le froid n’est pas trop mordant. Les religieuses leur enseignent à lire, écrire et compter. Elles leur apprennent aussi la couture, la broderie et l’entretien ménager. »
Nouvelle-France, persévérance, Ursulines, école, foi, conversion, courage, abnégation, colonie, pionnière.
Finaliste prix Tamarac 2012
Sélection Communication-jeunesse 2012/2013
REVUE DE PRESSE
Ce livre est disponible en version numérique sur le site des principales librairies virtuelles.
BONJOUR L’HISTOIRE no 2 | À partir de 9 ans | Illustré en deux couleurs| • 72 pages • 13,95 $ | ISBN : 978-2-923234-72-4